Le projet
Pour les industriels dits électro-intensifs, l’approvisionnement électrique est un enjeu de compétitivité majeur.
Le projet
Pour les industriels dits électro intensifs, l’approvisionnement électrique est un enjeu de compétitivité majeur…
Exeltium est né de la volonté d’apporter visibilité et compétitivité aux industries électro-intensives implantées en France dans un contexte de développement du marché européen de l’électricité et de concurrence internationale forte.
L’objectif : donner de la visibilité aux industriels électro-intensifs
Pour les industriels dits électro-intensifs (acier, aluminium, chimie, gaz industriels, papier…), l’approvisionnement électrique est un enjeu de compétitivité majeur car il représente de 15 à 50% du coût de production. Le cycle d’investissement dans les lignes de productions des usines se faisant sur le long terme (au moins 10 ans), toute incertitude sur l’évolution du prix de l’électricité génère un risque majeur pour la pérennité de ces sites industriels.
Or, la libéralisation du marché de l’électricité depuis 2000 a bouleversé l’organisation et les prix sur le marché de gros de l’électricité. Ainsi, en juillet 2005, face à l’incertitude grandissante sur l’évolution des prix de l’électricité sur le long terme, le gouvernement français a rassemblé pour une table ronde, des producteurs d’électricité français et des sociétés électro-intensives établies sur le territoire national.
Le consortium Exeltium est né de cette table ronde. Le dispositif repose sur un montage financier regroupant les industriels au sein d’un consortium dont le rôle est de rechercher les meilleures conditions de financement et de fourniture électrique.
Le consortium acquiert de l’électricité, sous forme de rubans en take-or-pay, pour une durée de 15 à 24 ans, auprès de producteurs sélectionnés après mise en concurrence, en contrepartie d’une prime fixe initiale (dite « avance en tête ») versée en début de contrat et d’un prix d’enlèvement proportionnel, payé au fur et à mesure de la livraison d’électricité.
L’intérêt du montage repose sur :
- l’accès de l’industrie à la compétitivité de la production électrique d'origine nucléaire
- le fort effet de levier et la déconsolidation de la dette.
Il a fallu presque 5 ans pour signer un partenariat industriel avec EDF, lever les financements et engager 27 associés-clients dans cette aventure hors du commun. Ce partenariat projette ces entreprises de différents secteurs dans la pérennisation de leurs usines, des savoir-faire et de l’emploi en France jusqu’en 2034.
Partenariat industriel avec EDF : une mise en œuvre impactée par la crise financière
À l’issue d’un appel d’offres Européen lancé en 2006, EDF et Exeltium ont signé les modalités d’un partenariat le 5 avril 2007 : un contrat take-or-pay de 311TWh d’électricité sur une période de 24 ans en contrepartie :
- d’une avance de près de 4 milliards d’euros payée au début du contrat
- d’un prix proportionnel indexé, payé au fil de l’eau, représentant les coûts d’exploitation du parc nucléaire d’EDF.
Après de longues discussions pour obtenir l’accord de la Commission européenne sur un dispositif répondant à ses exigences, EDF et Exeltium ont signé un contrat le 31 juillet 2008.
Cependant, la crise financière de l’automne 2008 et la baisse des liquidités disponibles sur les marchés ont rendu difficile le financement de l’avance en tête initiale. Le projet a donc été scindé en deux :
- Un contrat signé et actuellement opérationnel portant sur 148 TWh pendant 24 ans et dont l’avance en tête s’élève à 1,75 milliard d’euros.
- Un volume additionnel, qui n’a pas encore été contractualisé, portant sur les 163 TWh restants.
Le 1er mai 2010, les livraisons de la première partie du projet ont débuté, approvisionnant une centaine de sites appartenant à 27 groupes industriels. La part d’énergie électrique fournie par Exeltium à ces sites industriels représente depuis le démarrage, environ le tiers des besoins de ces sites. Le volume additionnel n’a, à l’heure actuelle, pas encore été contractualisé.
Prix et financement
Le prix de l’électricité vendue par Exeltium à ses associés-clients est principalement constitué de deux termes :
- une partie visant à rembourser la dette ayant servi à payer à EDF l’avance en tête
- et une partie servant à payer la part proportionnelle du prix négocié avec EDF
L’avance en tête a été financée à 90% par de la dette et à 10% par les fonds propres apportés par les actionnaires-clients.
Exeltium, un financement de projet au service de l’industrie.
Le financement d’Exeltium est un financement de projet. L’intérêt du consortium repose sur le fort effet de levier et sur la déconsolidation de la dette, qui permettent une valorisation différente des mêmes flux financiers en jouant sur la différence de rémunération des capitaux entre les fournisseurs d’électricité et le consortium.
Une forte part de dette (pour 80 à 90 % du montage global) vise à assurer un effet de levier par le différentiel entre, d’une part, le coût de la dette d’Exeltium et, d’autre part, le coût moyen pondéré du capital du producteur d’électricité et des actionnaires, créant ainsi un différentiel entre la valorisation du contrat vue par le producteur (courbe bleue) et le coût de l’électricité perçu par les actionnaires (courbe violette en trait plein). Cette création de valeur est illustrée par le graphique suivant :
Exeltium est né de la volonté d’apporter visibilité et compétitivité aux industries électro-intensives implantées en France dans un contexte de développement du marché européen de l’électricité et de concurrence internationale forte.
L’objectif : donner de la visibilité aux industriels électro-intensifs
Pour les industriels dits électro-intensifs (acier, aluminium, chimie, gaz industriels, papier…), l’approvisionnement électrique est un enjeu de compétitivité majeur car il représente de 15 à 50% du coût de production. Le cycle d’investissement dans les lignes de productions des usines se faisant sur le long terme (au moins 10 ans), toute incertitude sur l’évolution du prix de l’électricité génère un risque majeur pour la pérennité de ces sites industriels.
Or, la libéralisation du marché de l’électricité depuis 2000 a bouleversé l’organisation et les prix sur le marché de gros de l’électricité. Ainsi, en juillet 2005, face à l’incertitude grandissante sur l’évolution des prix de l’électricité sur le long terme, le gouvernement français a rassemblé pour une table ronde, des producteurs d’électricité français et des sociétés électro-intensives établies sur le territoire national.
Le consortium Exeltium est né de cette table ronde. Le dispositif repose sur un montage financier regroupant les industriels au sein d’un consortium dont le rôle est de rechercher les meilleures conditions de financement et de fourniture électrique.
Le consortium acquiert de l’électricité, sous forme de rubans en take-or-pay, pour une durée de 15 à 24 ans, auprès de producteurs sélectionnés après mise en concurrence, en contrepartie d’une prime fixe initiale (dite « avance en tête ») versée en début de contrat et d’un prix d’enlèvement proportionnel, payé au fur et à mesure de la livraison d’électricité.
L’intérêt du montage repose sur :
- l’accès de l’industrie à la compétitivité de la production nucléaire
- le fort effet de levier et la déconsolidation de la dette.
Il a fallu presque 5 ans pour signer un partenariat industriel avec EDF, lever les financements et engager 27 associés-clients dans cette aventure hors du commun. Ce partenariat projette ces entreprises de différents secteurs dans la pérennisation de leurs usines, des savoir-faire et de l’emploi en France jusqu’en 2034.
Partenariat industriel avec EDF : une mise en œuvre impactée par la crise financière
À l’issue d’un appel d’offres Européen lancé en 2006, EDF et Exeltium ont signé les modalités d’un partenariat le 5 avril 2007 : un contrat take-or-pay de 311TWh d’électricité sur une période de 24 ans en contrepartie :
- d’une avance de près de 4 milliards d’euros payée au début du contrat
- d’un prix proportionnel indexé, payé au fil de l’eau, représentant les coûts d’exploitation du parc nucléaire d’EDF.
Après de longues discussions pour obtenir l’accord de la Commission européenne sur un dispositif répondant à ses exigences, EDF et Exeltium ont signé un contrat le 31 juillet 2008.
Cependant, la crise financière de l’automne 2008 et la baisse des liquidités disponibles sur les marchés ont rendu difficile le financement de l’avance en tête initiale. Le projet a donc été scindé en deux :
- Un contrat signé et actuellement opérationnel portant sur 148 TWh pendant 24 ans et dont l’avance en tête s’élève à 1,75 milliard d’euros.
- Un volume additionnel, qui n’a pas encore été contractualisé, portant sur les 163 TWh restants.
Le 1er mai 2010, les livraisons de la première partie du projet ont débuté, approvisionnant une centaine de sites appartenant à 27 groupes industriels. La part d’énergie électrique fournie par Exeltium à ces sites industriels représente depuis le démarrage, environ le tiers des besoins de ces sites. Le volume additionnel n’a, à l’heure actuelle, pas encore été contractualisé.
Prix et financement
Le prix de l’électricité vendue par Exeltium à ses associés-clients est principalement constitué de deux termes :
- une partie visant à rembourser la dette ayant servi à payer à EDF l’avance en tête
- et une partie servant à payer la part proportionnelle du prix négocié avec EDF
L’avance en tête a été financée à 90% par de la dette et à 10% par les fonds propres apportés par les actionnaires-clients.
Exeltium, un financement de projet au service de l’industrie.
Le financement d’Exeltium est un financement de projet. L’intérêt du consortium repose sur le fort effet de levier et sur la déconsolidation de la dette, qui permettent une valorisation différente des mêmes flux financiers en jouant sur la différence de rémunération des capitaux entre les fournisseurs d’électricité et le consortium.
Une forte part de dette (pour 80 à 90 % du montage global) vise à assurer un effet de levier par le différentiel entre, d’une part, le coût de la dette d’Exeltium et, d’autre part, le coût moyen pondéré du capital du producteur d’électricité et des actionnaires, créant ainsi un différentiel entre la valorisation du contrat vue par le producteur (courbe bleue) et le coût de l’électricité perçu par les actionnaires (courbe violette en trait plein). Cette création de valeur est illustrée par le graphique suivant :